Shifts in the Fertility–Development Nexus at the Macro and Micro Level

De nombreuses théories importantes de la fécondité du 20ème siècle soutiennent que les améliorations du développement humain dans les sociétés modernes sont susceptibles de conduire à une baisse de la fécondité. Cependant, de nouveaux cadres théoriques qui ont été récemment proposés suggèrent que la fécondité pourrait à nouveau augmenter à des niveaux de développement élevés, en particulier chez les femmes très instruites. Ceux-ci englobent, entre autres, les cadres de la révolution des genres et des équilibres multiples. Parallèlement à ces tendances dans le débat théorique, il existe de plus en plus de preuves empiriques que nous assistons en effet à des changements substantiels dans les liens aux niveaux macro et micro entre le développement humain et la fécondité dans certaines parties hautement développées du monde. Ce projet vise à identifier les déterminants de ces déplacements. L’impact du Covid-19 sur la fécondité est notamment étudié. 
Il est porté par le Max Planck Institute for Demographic Research (MPIDR) et l’Université d’Helsinki, en collaboration avec de nombreux établissements dont l’Ined.

Responsables scientifiques Ined : Laurent Toulemon et Arno Muller

Mise en ligne : janvier 2022

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